Les contrats d’assurance-vie proposent désormais plusieurs types de produits adaptés aux attentes et au profil des souscripteurs. En résumé, il existe deux grandes familles de contrats : ceux dits monosupports et ceux à supports diversifiés, appelés contrats monosupports.
Rappel sur l’origine du contrat multisupport
À l’origine, l’assurance-vie proposait seulement des contrats monosupports qui sont ceux qui reposent sur des fonds en euros, et auxquels la majorité des épargnants continuent de souscrire. Ce sont des fonds garantis, les risques de perte en capital étant quasi inexistants. Ces supports se composent d’obligations et d’actions dans la majorité des cas. Pourtant, leur rendement est en baisse depuis plusieurs années, ce qui fait de ce produit un actif de moins en moins attractif.
C’est pourquoi les assureurs ont conçu de nouveaux produits ayant vocation à diversifier le support de l’assurance-vie, tout en permettant à l’épargnant de profiter d’un meilleur rendement. Ce sont les contrats multisupports, dont les fonds sont en unités de comptes. Autre avantage proposé par ces derniers : le rendement est nettement meilleur que celui du monosupport, en contrepartie cependant d’un niveau de risque de perte en capital plus élevé.
La composition d’une assurance-vie multisupport
Le contrat multisupport est un produit qui intègre des unités de comptes qui sont des supports financiers extrêmement variés. On y trouve par exemple des titres de propriété tels que les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) et les OPCI (organismes de placement collectif immobilier). Ces derniers eux-mêmes font appel à des actifs boursiers : les actifs obligataires, les actions, les OPCVM sans oublier le principal support qui les compose, l’immobilier. Ce qui en fait un produit très dynamique et extrêmement diversifié, sans toutefois remplacer ceux en fonds en euros.
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Choisir le mode de gestion du contrat
En ce qui concerne la gestion du contrat multisupport, l’épargnant dispose de plusieurs choix. À savoir la gestion libre, la gestion profilée et la gestion à horizon.
La gestion libre, encore appelée gestion directe, consiste pour le souscripteur à gérer lui-même la composition de son produit. C’est-à-dire qu’il choisit les supports offrant les meilleures rentabilités en équilibrant le rapport rendement-risques selon ses convenances. Ce type de gestion est plutôt réservé aux investisseurs avertis, en connaissance de la volatilité pour chaque type de produit.
La gestion profilée : à l’inverse de la gestion libre, il s’agit pour l’investisseur de confier à l’assureur le choix de la composition de son portefeuille en assurance-vie. Dans un premier temps, il fait part de son niveau de tolérance aux risques afin que l’assureur puisse choisir les actifs les plus adaptés à son profil. L’assureur étudie aussi ses horizons de placement. Ainsi, la composition de son épargne sera équilibrée en fonction de ces paramètres, avec une part plus élevée de fonds en euros pour un épargnant moins friand aux prises de risque. Ou inversement, un volume d’unités de comptes plus important s’il souhaite profiter d’un rendement plus attractif.
La gestion à horizon : plus l’investisseur avance en âge, plus la prudence est de mise. Il n’est donc plus tout à fait recommandé de prendre des risques lorsque l’âge du départ à la retraite approche. La gestion à horizon est recommandée à ceux qui souhaitent sortir en rentes. Ces épargnants peuvent opter pour des unités de comptes pendant les premières années de souscription pour basculer progressivement vers les fonds en euros au fur et à mesure de l’approche de cette échéance.
La carotte fiscale proposée par l’assurance-vie
L’autre grand avantage de l’assurance-vie, c’est la réduction fiscale opérée sur l’IR du souscripteur. Ceci au cours des deux phases suivantes :
- la phase de capitalisation : déduction des primes
- la phase de sortie en rentes : application d’un abattement de 10%