Ouvrir un PERP ou plan d’épargne retraite populaire, c’est préparer sa retraite avec efficacité certes, mais aussi geler son capital jusqu’à l’âge de 60 ans. Le blocage du contrat sur le long terme fait partie des inconvénients du plan. C’est pourquoi, il convient de bien savoir le choisir et d’en augmenter le rendement autant que possible. Voici ce qu’il faut examiner de près avant de décider du choix du PERP.
Les frais prélevés
Comme tout contrat d’épargne, l’assureur extrait divers frais : le PERP n’en échappe pas. Ces frais ne sont pas les mêmes cependant en fonction de la stratégie de gestion des assureurs qui peuvent en appliquer plusieurs à la fois. De même, les taux varient en fonction de ces derniers. Les plus courants sont les frais d’arrérage, les frais de versement et les frais de conversion du capital en rentes.
Choisir le bon support : fonds euros ou unités de compte
Le PERP propose plusieurs types de contrats : à support en fonds euros ou en unités de compte. Attention à toujours vérifier le rendement du plan, sachant que celui du contrat monosupport est assez bas par rapport aux contrats à support en unités de compte. Obtenir les conseils d’un bon gestionnaire de patrimoine ou même de l’assureur est donc recommandé afin de rentabiliser le contrat. Ceci en tenant compte des niveaux de risque : plus le contrat est rentable, moins le capital est garanti.
La sortie en capital
L’avantage du PERP est la sortie en capital de 20% par l’épargnant. Ce ne sont pas tous les assureurs néanmoins qui proposent cette option. Il est donc important de s’enquérir de cette possibilité avant de souscrire au PERP, en particulier si l’épargnant souhaite profiter de ces 20% de sortie en capital contre les 80% versés à titre de rentes viagères.
L’âge du souscripteur
Également à considérer avant la souscription à un PERP. En règle générale, plus on approche de la retraite, plus l’attractivité du PERP est moindre. Ceci puisque le souscripteur n’aura pas profité de la fructification du capital jusqu’au déblocage du plan. La plupart des assureurs rarement le PERP à cette classe d’âge spécifique. Toutefois, certains contrats donnent lieu à des frais moindres aussi bien sur le versement que sur les rentes, adaptés au souscripteur proche de la soixantaine.
Les différents contrats PERP : pour lequel opter ?
Le PERP se décline généralement en trois familles : les contrats de rente viagère, les contrats en unité de rente, les contrats multisupports.
À la différence du contrat en rente viagère avec un droit à rente en euros, le contrat en unité de rente en revanche se distingue par la conversion des primes versées en points de rentes. Le contrat multisupport quant à lui reprend plus ou moins les mêmes caractéristiques que celles de l’assurance-vie multisupport.
En résumé, ce sont donc les points essentiels à évaluer avant de choisir un PERP. En revanche, sur le plan fiscalité, les avantages sont les mêmes quel que soit le contrat choisi. C’est-à-dire la déduction des primes pendant toute la période d’alimentation du plan. La sortie en rente permet aussi au souscripteur de bénéficier de l’abattement forfaitaire opéré par le service des impôts, et qui est de 10%.
Par ailleurs, le PERP autorise une sortie en capital si le souscripteur souhaite investir dans l’achat de sa première résidence principale. Ceci uniquement au dénouement du contrat, c’est-à-dire toujours au moment de l’âge légal du départ à la retraite. Dans ce cas, la fiscalité est la même que celle des revenus classiques, le capital étant touché par la taxation normale.
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